C'est tout simplement essayer de leur faire découvrir le grand livre de la vie !
Manado - Parc national de Tangkoko
Manado n'est pas une ville d'un intérêt majeur . Peu de monuments à visiter mais un nombre important de shopping center .
Comme nous sommes le dernier jour du ramadan de nombreuses échoppes sont fermées . La ville semble déserte .
Seul , les microlets , petits minibus de couleur bleu circulent souvent à vide . En revanche nos oreilles ne sont pas épargnées . Ils sont équipés de sono très puissante . Dès 6h du matin on les entendait .
En une petite matinée , on a rejoint Batiputi , petit village à l'entrée du parc national Tangkoko, par les transports publics .
Nous trouvons 2 chambres en pension complète au Tarsius homestay . L'accueil est chaleureux .
A la nuit tombée , on est allé rendre une petite visite à dame tarentule . Plus large que la main , bien velue et tout de noire elle est impressionnante à regarder . Au début on la croyait en plastique mais au bout de quelques minutes elle s'est mise à bouger . Elle navait rien d'un jouet en plastique mou !
4h du mat , le reveil sonne . On boit vite fait un thé puis cest parti pour une balade en forêt accompagné de plusieurs guides . Nous sommes une petite douzaine de touristes tcheques , hollandais , allemand , russes et bien sur français à s'enfoncer dans la forêt.
Au bout d'une heure de marche , le groupe s'arrête devant un arbre où loge une famille de tarsiers . Ce petit animal mesurant un peu plus de 10cm de haut possède des yeux si grand qu'il ne peut les bouger . Heureusement que sa tête pivote pratiquement sur 360 degrés . Il est assez rare de l'observer puisqu'il ne vit qu'ici et aux Philippines .
Notre deuxième recontre de la matinée ce sont les macaques noirs à crête . Pas facile au début de les observer . Perchés dans les cimes de grands arbres , ils s alimentaient de petits fruits . Une pluie de déchets nous tombait sur la tête . Le repas terminé , le groupe composé d'environ une quarantaine d'individus descendit et commenca à marcher au sol . Pendant plus d'une heure on les a suivi .
C'est incroyable de pouvoir les approcher d'aussi près sans quils soient pour autant effrayés . On s'est assis dans une clairière . Certains plus curieux que d'autres venaient nous observer . L'un d'eux se regardait dans l'objectif de mon appareil photo et me touchait les mains .
Les guides nous ensuite conduit au pied d'un arbre immense et nous ont demandé de garder le silence . On entendit arriver un magnifique kalao . Pendant la période de nidification , le mâle enferme dans un arbre creux la femelle et son petit . A interval régulier , il vient les nourrir . A plus de 20 m du sol , pas facile de tout observer et de prendre de bonnes photos .
La matinée est déjà bien avancée , on se separe en petits groupes pour essayer d'apercevoir les kuskus . Cest un animal difficile à observer , très discret , il bouge peu et fait peu de bruit . Nous n'aurons malheureusement pas la chance de croiser son chemin .
Après 6h de marche on rentre bien fatigué mais très heureux d'avoir pu voir ces animaux .
Une journée très forte en émotions !
On avait rendez vous à 8h à notre hôtel ( hotel Paradise ) avec un chauffeur qui devait nous conduire à Manado .
Hors , à 8h30 toujours personne. Etant le dernier jour du ramadan , on se doutait que ça n'allait pas être facile d'en trouver un . La proposition que l'on nous avait fait 2 jours plus tôt nous semblait interessante .
Pas de chance pour nous le chauffeur ne viendra pas au prix qui avait été fixé ( 900 000 rps ) , il en voulait 1 million 500 000 !
Pas question de continuer ainsi même si la somme est encore correcte et surtout pour le principe on ne negocie pas avec quelqu'un qui ne tient pas paroles .
Un des responsables de l'hôtel nous trouve un autre chauffeur pour le même prix fort .
On accepte .
On a perdu un peu de temps mais rien de grave . A 9h on part .
Nous ne sommes pas encore sortis de Gorontalo que le chauffeur renverse un petit garçon .
Grosse émotion . Aussitôt un attroupement se fait autour de la voiture . L'enfant est conscient malgré le choc qui l'a projeté à plus de 5m . Il a une plaie à la tête mais ne semble pas avoir autre chose .
Le chaufeur veut emmener l'enfant à l'hôpital mais il refuse de venir avec nous .
S'en suit de longues palabres . Le chauffeur se fait confisquer les clés de la voiture . Un responsable du quartier prend le volant . En voulant mettre la voiture sur le bas côté en emboutit une autre !
Rien de grave que des éraflures .
Le chauffeur nous propose de partager les frais , il faut dédommager la famille mais surtout payer l'hôpital .
On refuse , même si le choc était inévitable et qu'il n'est pas entièrement responsable , on estime que ce n'est pas l'un de nous qui était au volant .
Le responsable du quartier nous emmène tous à l'hôpital pour que le chauffeur , qui n'a toujours pas récupéré ses clés , puisse régler la note .
Finalement on repartira vers 12h30 .
On sait que l'on arrivera de nuit ( 9h de route ) qu'importe on sait que l'enfant est entre de bonnes mains et que ses blessures ne sont pas très graves .
La route longe la côte et nous offre de beaux paysages . La météo , comme souvent au niveau de l'équateur est changeante . On passe du soleil à la pluie rapidement .
En milieu d'après midi , tout le monde somnelait dans la voiture quand tout à coup un gros bruit de verre cassé se fit entendre .
Notre chauffeur s'étant déporté à la sortie d'un virage heurta avec son rétroviseur une moto . Sous le choc l'intégralité du rétro vola en éclat . On reçu de nombreux éclats , rassurez vous plus de peur que de mal pour nous . Finalement heureusement que l'on fermait les yeux .
Le chauffeur ne s'est pas arrêté . On voyait dans son regard la peur de celui qui venait de faire une grosse bêtise .
On arriva bien fatigué après toutes ces émotions vers 21h30 à Manado .
C'était notre dernier jour de voyage avec la soeur de Anne . On aurait souhaité finir sur un trajet un peu moins mouvementé .
On s'en rappellera longtemps ...
La ville possède quelques belles maisons anciennes ainsi que le soir venu un incroyable marché de nuit . On y vend un peu de tout. En fouillant un peu , on déniche un vendeur de martabak au chocolat ( crêpe épaisse ) , un délice .
Tant en journée , la ville est très calme alors que le soir la ville est très animée . De nombreux petits feux d'artifice éclatent un peu partout . La fin du ramadan est proche .
Dans les environs de la ville , on nous indique une cascade . Depart en bendi ou sitor , version motorisée du bekak . Deux places assises à l'avant poussé par une moto . On nous dépose 20 kms plus loin . Un guide se propose de nous accompagner . On refuse .
On passe le long de bassins et piscines dont certaines sont en cours de remplissage . La suite fut moins claire . Pendant une bonne heure , un petit sentier glissant ,. enfoui dans la végétation , faisait que grimper .
Une heure plus tard , il falait se rendre à l'évidence que ce n'était pas la bonne direction . Tant bien que mal , on redecendit puis en traversant le torrent à coté d'un pont à moitié détruit on trouvan enfin le bon chemin .
A plusieurs reprises , le sentier traversa le torrent . Pas la peine de se déchausser et jouer l'équilibriste sur les rochers . On se résigna à garder nos chaussures aux pieds . De nombreux arbres coupent le chemin . Certains passages sont un peu délicat mais en faisant attention ça passe sans problème . Le Lonely annonçait 3 kms mais ne disait rien sur l'état du chemin à se demander s'ils sont allés voir par eux meme .
Tant qu'on est au rayon critique ce guide nous déçoit de plus en plus . On a volontairement attendu la parution de la nouvelle version en anglais pensant avoir plus d'infos à jour . En comparant avec des français qui possédaient l'ancienne édition en français , on s'aperçoit que le guide a perdu une bonne centaine de pages , que de nombreux plans pourtant fort utiles ne sont plus présents et que du moins pour la Sulawesie la liste des hotels et restos a été très réduite . Ce qui provoque un afflux de touristes sur une ou deux adresses souvent complètes . Ces établissements se sachant dans le guide ont un avenir plus qu'assuré pour les 3 ou 4 ans à venir . Ils vous le font parfois comprendre ( accueil moyen , prix à la hausse pour un service pas mieux qu'ailleurs ) .
Pour toutes ces raisons nous suivons de moins en moins ce guide . Nous suivons les conseils des autres voyageurs ou des rabatteurs qui certes touchent une commission en vous guidant sur l'adresse de leur choix mais nous avons été très rarement déçu .
Après plus de 2h30 à crapahuter on voit enfin la cascade . Haute de plus de'une vingtaine de mètres , elle est belle . Notre plaisirs d'y etre arrivé est de courte durée . La pluie se met à tomber . Craignant une montée des eaux , on repart par le meme chemin rendu encore plus glissant . Quelques glissades et chutes sans gravités ralitiront notre progression jusqu'à notre point de départ . Nous sommes tous fatigués et espérons trouvé rapidement un transport pour rentrer en ville . Hors , il nous faudra encore marcher 2 bons kms avant d'en trouver un .
On a réservé un tour en bateau pour aller visiter un village Bajo .
Ces nomades des mers se sont la plupart sédentarisés . Le nomadisme ne plait pas de nos jours , où que ce soit .
Pour atteindre le village , on navigue entre les iles puis la mangrove pendant environ 2 heures .
Le bateau lancé à plein régime est tout à coup stoppé net dans son élan . Un bruit sourd se fait entendre sous la coque .
On vient de toucher un récif de corail . Heureusement la coque est solide et de ce coté aucun dégat . En revanche ce n'est pas la même chose avec les moteurs . L'un des deux moteurs que possède le bateau est hors service . On finira la ballade avec un moteur .
Le village est agrippé à un gros rocher . Pratiquement toutes les maisons sont sur pilotis . A peine débarqué , une nuée d'enfants nous suient joyeusement à traversers les pontons et ruelles du village .
La vie ici a l'air de s'écouler paisiblement . Chacun vaque à ses occupations . Les uns font sécher des clous de girofle , les autres des concombres de mer ou de la chair de bénitiers dont les chinois sont parait il très friands .
A chaque instant on nous réclame de faire des photos qu'ils s'empressent de regarder sur l'écran de l'appareil .
Nous passons un excellent moment parmi ces gens simples et accueillants .
Au retour , nous faisons une petite halte pour plonger mais le site est malheureusement un peu dégradé .
Il est temps de quitter les Togians . Un premier bateau nous emmène sur Wakai . En fin d'après midi on embarque sur un ferrie . C'est la foire d'empoigne pour avoir des places . Tous les touristes sont parqués dans la salle climatisée . Normalemen chacun à un numéro de siège qui lui est attribué mais certains se sont appropriés des sièges qui ne leurs appartiennent pas . Devant une telle cohue et pour nous huit d'avoir les sièges qui nous étaient destinés dont certains n'ont plus de dossier , on décide de se faire rembourser les tickets et d'aller avec les indonésiens en classe inférieure . On sera beaucoup plus tranquille que dans cette salle climatisée .
D'ailleurs pendant la traversée certains se réfugiront sur le pont .
Dernière vue sur les Togians au soleil couchant .
15 heures de bateau c'est long surtout quand la mer est agitée .
Pour sortir du port de Gorontalo , on prend des sitters . Ca bouche de partout , pas un ne veut céder et seulement un pauvre policier débordé par la situation .
L'hotel que l'on avait repéré est complet on nous en indique un autre un peu plus cher mais très confortable ( hotel Paradise )
Deux jours déjà que nous sommes installés au Fadhila cottages . Les bungalows disposés en V le long d'une belle plage de sable sont de qualités inégales les moins chers sont un peu chers et les plus chers sont très correctes . Vue que c'est en pension complète et que tous le monde mange la meme chose , la différence de prix se fait uniquement sur la qualité du bungalow .
L'endroit est calme sauf le matin et le soir quand les villageois du village d'en face décident de faire exploser de gros pétards ou des feux d'artifice . Est ce lié à la fin du ramadan qui approche on n'en sait rien .
Mise à part ce léger inconvénient c'est très bien .
Après notre réveil matinal et l'installation dans les bungalows , la journée a été tranquille .
Le lendemain , on a demandé à partir en bateau à la journée visiter un peu l'archipel malheureusement la pluie s'est invitée et retarde un peu notre départ .
A plus de 5kms de la cote , le récif coralien est là . La mer est un peu agitée et le courant assez fort .
Les fonds sont très beaux , hotel california ( c'est le nom de ce récif ) tient toutes ces promesses . Des coraux et des poissons multicolres à profusion . On reste plus d'heure à explorer les lieux . Heureusement que l'on avait des palmes , revenir au bateau à contre courant n'a pas été évident pour tout le monde .
La plage où l'on déjeune serait un véritable petit paradis s'il n'y avait pas les déchets rejetés par la mer . Plastiques , bouteilles , morceaux de caisses à poissons etc jonchent le sable ou flottent entre deux eaux . On prend conscience que la mer est une grande poubelle . Pas seulement sur cette magnifique plage mais un peu partout . Les indonésiens et l'Asie en générale ont beaucoup de progrès à faire en matière d'environnement . De beaux panneaux fleurissent surtout dans les grandes villes et les aéroports mais la majorité des gens n'en ont que faire . Leurs priorités sont ailleurs et ça peut se comprendre .
A quelques centaines de mètres de la plage se trouve un peu en retrait un lac salé où vivent deux espèces de méduses inoffensives .
Sensation étrange de nager et de les voir évoluer autour de soi .
Traversée Ampana - Malengue
Combien de personnes dans ce bateau ?
100 , 200 peut être plus . Chacun a trouvé un petit coin pour s'installer . Les lèves tôt ont trouvé une bonne place à l'ombre sur le pont supérieur . Les autres , ont saisi leur chance au pont inférieur sur les 2 niveaux de lits où les éfluves de gasoil et le bruit du moteur sont plus présents .
Tout le monde s'accommode de ce peu de confort .
Pour ma part j'ai élu domicile sur des sacs de ciment au pont inférieur, le reste de la famille est en plein soleil au pont supérieur ou assis dans le couloir . Vous l'aurez compris on n'est pas des lèves tôt !
En face de moi , une jeune maman parfois assistée de sa mère bercent un nouveau né . Ce dernier est endormi dans un hamac fixé à 3 ressorts . L'enfant est bercé de haut en bas . Il a l'air d'apprécier , on ne l'entend pas . Quand elle le sort , il est habillé très chaudement , un petit bonnet sur la tête ainsi qu'une paire de gants . Comment fait il pour supporter tout celà alors que la température frôle les 30c .
Le bateau grince , craque et nous berce au son lancinant du moteur .
Normalement , la traversée doit durer 6 heures avec 2 stops mais quand on regarde la carte on a du mal à croire que se soit aussi court .
Pendant la quasie totalité de la traversée , le bateau slalome entre les iles . Les paysages sont très beaux .
Au lieu des 2 stops , on en fera 4 . A chaque fois , c'est l'attraction de la journée de ces petits villages de pêcheurs . De nombreux enfants jouent les curieux sur les pontons pendant que les adultes déchargent motos , sacs en tout genre , tôles ondulées et autres produits de premières nécéssités .
Le bateau stoppera ces moteurs sur l'ile de Malengueen fin de journée peu avant la nuit .
Miss harbour , une dame soit disant de l'office de tourisme d'Ampana qui nous a suivi jusque là , nous annonce que la guest house que nous avions repéré est complète ( le Lestari ).
Gros désarois dans la troupe . Que faire ?
Une autre guest house ( le Malengue Indah ) propose de nous entasser dans une chambre en attendant un hypotétique départ .
On refuse .
Il ne reste plus qu'à dormir dans le village de pêcheurs . On passe la soirée à échaffuder différents plans et d'en conclure qu'il faut dès le lendemain faire demi tour et tenter notre chance ailleurs .
La nuit a été courte puisqu'à 5h on est déjà devant une tasse de thé . A 6h le bateau part en direction de Wakai . Qund il stoppe à l'ile de Katupat , la Miss harbour nous annonce qu'il y aurait 2 bungalows au Bolillanga . A peine le temps de réfléchir qu'un couple accepte et nous revoilà sans rien ...
Le petit bateau du Fadillah cottages arrive . Le gars dit qu'il peut nous avoir 2 bungalows Pour 2 nuits .
On accepte sa proposition .
Que d'énervement au départ de notre voiture .
La veille on avait péniblement réussi à trouver une voiture pour Tentena . L'horaire ainsi que le prix avait été entendu .
Seulement c'était sans compter sur Nico le négociateur . Il était convenu que l'on parte pour 9h .
A 8h30 , nos petits déjeuners à peine servis , il voulait que l'on quitte l'hôtel . Ca commençait bien . On refuse , il attendra 9h .
Puis au moment de monter dans la voiture il nous réclame la totalité du prix du trajet .
On souhaite lui donner la moitié avant le départ puis le restant au chauffeur à l'arrivée . Comme le Nico n'en démord pas , le ton commence à monter. Finallement on commence à decharger les sacs de la voiture . Voyant qu'il n'allait pas avoir le dernier mot , il accepte notre proposition .
Dans la rue de l'hôtel il y avait un marché , il nous faudra pas moins de 20 mn pour parcourir un peu moins de 300m !
La route sinueuse traverse de magnifiques paysages de montagne . Peu avant Tentena , un orage éclate , la route se transforme en piste . Dommage que l'on ait pas le Land . La visibilité se réduit et nous nous retrouvons dans le brouillard . Dans la voiture nous sommes secoués comme dans une bouteille d'orangina .
A Tentena , on s'accorde une journée de repos et essayer de rejoindre le parc national de Lore Lindu . Malheureusement les prix sont trop dissuasifs pour notre budget .
Sans guide et sans voiture au départ de Tentena c'est certainement possible mais Thierry et Isabelle sont pris par le temps .
On passe la journée à flaner en ville et dans les quartiers alentours .
Pour rejoindre Ampana , le bus me semblait la meilleur solution . On part à la gare routière en objek ( moto taxi ) acheté les billets .
Hors pendant ce temps Thierry trouve un gars qui lui propose une voiture privée pour le même tarif que le bus .
Du coup , on retourne à la gare routière essayer de se faire rembourser les billets .
Ca n'a pas été simple . La fille qui nous les avait vendus était rentrée chez elle . A force d'insister quelqu'un lui a téléphoné . Elle est revenue avec l'argent en se prenant une petite commission au passage , ce qui est normal .
Rantepao
Quelle journée humide !
Il a plu toute la journée sans discontinuer . Pas facile avec un temps pareil d'organiser quoi que ce soit .
En milieu d'après midi , on se décide à aller visiter un village proche de Rantepao .
Comme moyen de transport , on trouve les sitors très pratiques . On est à l'abri et la visibilité est optimale. Dans un sitor les passagers sont placés devant alors que le conducteur de la moto est derrière .
Le problème est de se faire comprendre sur le prix et la destination .
Ke'te Kesu est un village traditionnel composé de belles maisons richement décorées . La toiture a la forme d'une coque de bateau renversée . Le fronton en bois est sculpté et peint . Sur le devant une tête de buffle en bois trone fièrement . Placées sur un mat fixé à l'estradedevant la maison , de nombreuses paires de cornes de buffle finisent la décoration . En face de ces maisons , des greniers à riz sont tout aussi décorés .
Plus loin , un chemin rendu glissant à cause de la pluie mène à une petite falaise , royaume des morts . Un peu partout , on peut voir des sarcophages en bois sculptés à moitié défoncés gisants sur le sol . Des ossements s'en échappent . Scène un peu morbide que de voir ces crânes alignés .
Dans une petite grotte grillagée , les effigies des défunts ont regroupées . Ces statues de bois habillées sont normalement placés devant les sarcophages malheureusement les pillages ont eu raison de cette tradition .
Au retour , au moment de payer les deux chauffeurs de sitors , le prix avait pris une sacrée inflation . Un petit zéro a été ajouté au prix initialement convenu . Ils nous expliquent qu'on ne s'était pas compris . Après quelques palabres on arrive à un compromis qui ne nous satisfait pas vraiment . Mais on a plus qu'à payer ...
On ne nous y reprendra pas !.
Deuxième jour à Rantepao .
La météo n'est pas mieux que la veille . Pluie entrecoupé de quelques éclaircies .
Après un très bon petit déjeuner pris à notre guesthouse , nous partons à pied pour le terminal de bus . On tourne un peu avant de trouver la bonne voiture . Un chauffeur nous propose pour un environ 10 € de nous conduire au village de Nangalla . A l'entrée du village , des enfants nous demandent de payer un droit d'entrée . Pas facile de se faire comprendre , mais ce qui est sûr ils veulent nous faire payer le prix fort . Bizarrement aucun adulte n'est présent dans le village . Les habitations traditionnelles sont belles bien que leurs toitures soient en tôle .
Le village est entouré de rizières . Toutes ne sont pas au même stade . Certaines le riz est déjà coupees alors que dans d'autres parcelles il est à peine eclos .
En ville , on commence à trouver nos marques . On essaie maintenant d'éviter les pseudos restos "art gallery" qui se donnent un genre et où la plupart des touristes s'y retrouvent . La nourriture n'est pas meilleur que dans les petites gargottes
3ème jour à Rantepao :
Le réveil a été matinal . Vers 4h le muezzin s'est mis à chanter . Puis à 5h45 le réveil a sonné . Nous partons rapidement vers l'arrivée des bus de Makassar de peur de rater la soeur de Anne qui vient d'enchainer Depensar - Makassar en avion puis plus de 8h de bus de nuit pour venir nous rejoindre ici à Rantepao .
Aujourd'hui c'est le jour du grand marché aux bestiaux . Un nombre impressionant de buffles et de cochons noir sont proposés à la vente .
Les buffles albinos sont les plus recherchés et donc les plus chers . Le prix peut monter jusqu'à 10000 euros . une somme énorme pour le pays .Quand aux cochons , ils sont si bien ficelés et allongés sur des sortes de civières en bambou qu'on a l'impression qu'ils dorment .
Les marchandages vont bon train . L'échange des billets se fait discrêtement . Mais au moment de bouger l'animal c'est nettement moins discrêt . Le cochon se met à hurler tellement fort qu'on a le sentiment qu'il est en train de faire égorger .
A la sortie du marché , on a facilement trouvé un bémo pour nous ramener en ville puis un autre pour aller à Pala Tokke . La météo de ces derniers jours n'a pas arrangé les chemins ; ils sont boueux et glissants . Marcher une petite heure au mileu de beaux paysages de rizières à éviter les glissades nous conduit au pieds d'une petite falaise où quelques cercueils étaient accrochés . La ballade était sympa pour les paysages mais le site nous a un peu laissé sur notre faim .
Après le repas , on a chartérisé un taxi qui nous a conduit à Lemo puis Londa .
A Lemo , la falaise et ces caveaux et ces effigies toujours bien habillées est belle .
Puis à londa , les personnages sont plus nombreux . La visite de la grotte est un peu macabre . Des cranes dont on se demande s'ils n'ont été disposés là pour les touristes décore la grotte . Le site est tout de meme très intéressant . Quand on en ressort , la pluie nous gâche la fin de la ballade .