On a réservé un tour en bateau pour aller visiter un village Bajo .
Ces nomades des mers se sont la plupart sédentarisés . Le nomadisme ne plait pas de nos jours , où que ce soit .
Pour atteindre le village , on navigue entre les iles puis la mangrove pendant environ 2 heures .
Le bateau lancé à plein régime est tout à coup stoppé net dans son élan . Un bruit sourd se fait entendre sous la coque .
On vient de toucher un récif de corail . Heureusement la coque est solide et de ce coté aucun dégat . En revanche ce n'est pas la même chose avec les moteurs . L'un des deux moteurs que possède le bateau est hors service . On finira la ballade avec un moteur .
Le village est agrippé à un gros rocher . Pratiquement toutes les maisons sont sur pilotis . A peine débarqué , une nuée d'enfants nous suient joyeusement à traversers les pontons et ruelles du village .
La vie ici a l'air de s'écouler paisiblement . Chacun vaque à ses occupations . Les uns font sécher des clous de girofle , les autres des concombres de mer ou de la chair de bénitiers dont les chinois sont parait il très friands .
A chaque instant on nous réclame de faire des photos qu'ils s'empressent de regarder sur l'écran de l'appareil .
Nous passons un excellent moment parmi ces gens simples et accueillants .
Au retour , nous faisons une petite halte pour plonger mais le site est malheureusement un peu dégradé .
Il est temps de quitter les Togians . Un premier bateau nous emmène sur Wakai . En fin d'après midi on embarque sur un ferrie . C'est la foire d'empoigne pour avoir des places . Tous les touristes sont parqués dans la salle climatisée . Normalemen chacun à un numéro de siège qui lui est attribué mais certains se sont appropriés des sièges qui ne leurs appartiennent pas . Devant une telle cohue et pour nous huit d'avoir les sièges qui nous étaient destinés dont certains n'ont plus de dossier , on décide de se faire rembourser les tickets et d'aller avec les indonésiens en classe inférieure . On sera beaucoup plus tranquille que dans cette salle climatisée .
D'ailleurs pendant la traversée certains se réfugiront sur le pont .
Dernière vue sur les Togians au soleil couchant .
15 heures de bateau c'est long surtout quand la mer est agitée .
Pour sortir du port de Gorontalo , on prend des sitters . Ca bouche de partout , pas un ne veut céder et seulement un pauvre policier débordé par la situation .
L'hotel que l'on avait repéré est complet on nous en indique un autre un peu plus cher mais très confortable ( hotel Paradise )